Substitution par le pharmacien
Révision datée du 8 mars 2020 à 11:52 par Pascal Toussaint (discussion | contributions) (→Substitution des dispositifs médicaux)
Substitution en officine
- Depuis 1999, les pharmaciens sont autorisés à substituer un médicament générique à celui prescrit, à condition que ce médicament soit dans le même groupe générique et que le médecin n’ait pas exclu cette possibilité par l’apposition de la mention « non substituable » sur l’ordonnance.
- Particularité de la substitution des médicaments: la substance active d’un médicament générique est une « copie légale » de celle du médicament « princeps » dont les droits de propriété intellectuelle sont arrivés à terme.
- Les objectifs de la substitution sont de diminuer les coûts de prise en charge en délivrant un produit identique mais de coût plus limité
Substitution des dispositifs médicaux
- La notion de « générique » dans le domaine du dispositif médical est différente de celle employée dans le domaine du médicament.
- Pour les dispositifs, le terme « générique » s'applique à des dispositifs inscrit sur une ligne de tarification dite « générique » de la Liste des Produits et Prestations (LPP).
- -Leur inscription sur une même ligne de tarification dite « générique » est opérée en fonction de spécifications techniques minimales communes (et d’une même indication hérapeutique).
- Les dispositifs de cette ligne 'génériques" s’opposent à ceux inscrits « en nom de marque » (ou en nom commercial).
- Les dispositifs inscrits à la LPPR sur une même ligne «générique » ne sont pas des « copies légales » de produits inscrits en nom de marque.