Ligne 13 : |
Ligne 13 : |
| ::- absence ou retard de cicatrisation | | ::- absence ou retard de cicatrisation |
| | | |
− | * Un retard de cicatrisation supérieur à 6 semaines défini la notion de '''Plaie chronique''' → la plaie est ''bloquée'' en phase inflammatoire | + | * Un retard de cicatrisation supérieur à 6 semaines défini la notion de '''[[Plaie chronique]]''' → la plaie est ''bloquée'' en phase inflammatoire |
| | | |
| * Cette inflammation non auto-régulée est liée à de nombreux facteurs → seule la prise en charge de ces facteurs peut permettre d'obtenir une cicatrisation | | * Cette inflammation non auto-régulée est liée à de nombreux facteurs → seule la prise en charge de ces facteurs peut permettre d'obtenir une cicatrisation |
Ligne 27 : |
Ligne 27 : |
| ==Cicatrisation normale== | | ==Cicatrisation normale== |
| | | |
− | Une compréhension des mécanismes sous-jacents impliqués dans les plaies chroniques peut être facilitée par | + | Une compréhension des mécanismes sous-jacents impliqués dans les [[Plaie chronique|plaies chroniques]] peut être facilitée par |
| une revue du processus bien régulé et prévisible de cicatrisation physiologique des plaies. Comme d'habitude | | une revue du processus bien régulé et prévisible de cicatrisation physiologique des plaies. Comme d'habitude |
| les phases de cicatrisation des plaies ont été largement décrites [1,2], nous nous concentrons ici sur l'inflammation. | | les phases de cicatrisation des plaies ont été largement décrites [1,2], nous nous concentrons ici sur l'inflammation. |
Ligne 92 : |
Ligne 92 : |
| * Un équilibre entre synthèse de collagène et lyse du ''vieux collagène''et un réarrangement du collagène aboutissent à une cicatrisation définitive qui peut être normale ou pathologique. | | * Un équilibre entre synthèse de collagène et lyse du ''vieux collagène''et un réarrangement du collagène aboutissent à une cicatrisation définitive qui peut être normale ou pathologique. |
| | | |
− | ==Plaies chroniques== | + | ==[[Plaie chronique|Plaies chroniques]]== |
| | | |
− | * Les plaies chroniques sont définie par une durée d'évolution supérieure à 6 semaines | + | * Les [[Plaie chronique|plaies chroniques]] sont définie par une durée d'évolution supérieure à 6 semaines |
| | | |
| * Le processus de cicatrisation ne se déroule pas de façon physiologique → ces plaies sont ''bloquées'' en phase inflammatoire limitant ainsi la prolifération de tissu de granulation, l’angiogenèse et l'épidermisation. | | * Le processus de cicatrisation ne se déroule pas de façon physiologique → ces plaies sont ''bloquées'' en phase inflammatoire limitant ainsi la prolifération de tissu de granulation, l’angiogenèse et l'épidermisation. |
| | | |
− | =====Que se passe-t-il ?===== | + | =====Infiltration excessive de neutrophiles ===== |
| | | |
− | * Rupture de l'équilibre entre cytokines, facteurs de croissance et leurs inhibiteurs | + | * Cette infiltration au sein de la plaie semble être le marqueur essentiel de l'inflammation |
− | | |
− | * Diminution du potentiel mitogénique des cellules → diminution de leur capacité à proliférer
| |
− | | |
− | * Retard de cicatrisation
| |
− | | |
− | * Risque de dégénérescence en cancer
| |
− | | |
− | =====Causes de l'inflammation =====
| |
− | | |
− | * Hypoxie tissulaire
| |
− | | |
− | * Charge bactérienne
| |
− | | |
− | * Traumatisme répétitif
| |
− | | |
− | * Altération de la réponse cellulaire et systémique de l'hôte au stress
| |
| | | |
− | =====Marqueurs=====
| + | * Les polynucléaires sont à l 'origine de |
− | | |
− | * Infiltration excessive de neutrophiles à l'origine de: | |
| | | |
| ::- surproduction de radicaux libres → destruction de la matrice extra cellulaire et évolution prématurée vers une senescence cellulaire | | ::- surproduction de radicaux libres → destruction de la matrice extra cellulaire et évolution prématurée vers une senescence cellulaire |
Ligne 128 : |
Ligne 110 : |
| :::- sérine protéase / élastase / métalloprotéases (MMP). Ces enzymes dégradent les facteurs de croissance ou les les composants de la matrice extra cellulaire | | :::- sérine protéase / élastase / métalloprotéases (MMP). Ces enzymes dégradent les facteurs de croissance ou les les composants de la matrice extra cellulaire |
| | | |
− | :::- la production de facteur de croissance est souvent augmentée dans les plaies chroniques mais leur biodisponibilité est diminuée par leur destruction | + | :::- la production de facteur de croissance est souvent augmentée dans les [[Plaie chronique|plaies chroniques]] mais leur biodisponibilité est diminuée par leur destruction |
| | | |
| ::- production de cytokines inflammatoires | | ::- production de cytokines inflammatoires |
| | | |
− | :::- augmentation de la synthèse de métalloprotéases et réduction des inhibiteurs de ces métalloprotéases | + | :::- augmentation de la synthèse de métalloprotéases et réduction des inhibiteurs de ces métalloprotéases |
| | | |
| :::- ce déséquilibre augmente la dégradation de la matrice, limite la migration et la prolifération cellulaire et réduit la synthèse de collagène [ | | :::- ce déséquilibre augmente la dégradation de la matrice, limite la migration et la prolifération cellulaire et réduit la synthèse de collagène [ |
Ligne 138 : |
Ligne 120 : |
| :::- les produits de dégradation de la matrice extra cellulaire majorent l'inflammation créant ainsi un processus autonome et auto entretenu | | :::- les produits de dégradation de la matrice extra cellulaire majorent l'inflammation créant ainsi un processus autonome et auto entretenu |
| | | |
− | Une telle réponse inflammatoire inappropriée se combine avec la
| + | =====Que se passe-t-il au sein d'une [[plaie chronique]] ?===== |
− | altération de la réponse cellulaire et systémique de l'hôte au stress, perpétuant le cycle délétère qui doit être
| + | |
− | brisé par débridement et nettoyage de la plaie pour que la guérison se produise.
| + | * Rupture de l'équilibre entre cytokines, facteurs de croissance et leurs inhibiteurs |
− | Malgré différentes causes sous-jacentes, de nombreuses plaies chroniques se comportent et évoluent de manière similaire,
| + | |
− | comme le résume la figure 1. Mustoe a proposé que cette uniformité s'explique en grande partie par
| + | * Diminution du potentiel mitogénique des cellules → diminution de leur capacité à proliférer |
− | coexistence de plusieurs composants cohérents: changements cellulaires et systémiques du vieillissement, répétés
| + | |
− | lésion d'ischémie-reperfusion dans un contexte d'hypoxie locale et de colonisation bactérienne [10]. Ils
| + | * Retard de cicatrisation |
− | déranger divers processus de guérison - y compris l'inflammation - provoquant la chronicité
| + | |
| + | * Risque de dégénérescence en cancer |
| + | |
| + | =====Causes de la chronicité de l'inflammation ===== |
| | | |
− | 4.1. Vieillissement
| + | * [[Facteurs généraux de retard de cicatrisation]] |
− | Avec une population vieillissante, il faut mettre davantage l'accent sur l'élucidation des
| |
− | altérations de la cicatrisation des plaies. Le retard de cicatrisation des plaies chez les personnes âgées présente à la fois un
| |
− | et problème économique, d'autant plus que la plupart des plaies chroniques surviennent dans cette population [52]. Bien que
| |
− | la réponse de guérison chez les sujets âgés est plus lente, des études animales et humaines ont montré que la
| |
− | le résultat est de qualité comparable à celui des sujets jeunes [53,54]. Modifications spécifiques de l'inflammation liées à l'âge
| |
− | comprennent des altérations de l'adhésion cellulaire, de la migration et des réponses fonctionnelles [55]. Le vieillissement est associé
| |
− | avec un afflux précoce de neutrophiles, qui ont considérablement réduit l'activité des poussées respiratoires,
| |
− | diminution de la capacité de phagocytose, diminution de l'expression du CD16 et altération de la chimiotaxie [55].
| |
− | Une abondance de neutrophiles produit un excès de protéases, en particulier l'élastase, qui se dégrade également
| |
− | d'importantes protéines structurelles et fonctionnelles telles que les protéoglycanes, le collagène et la fibronectine
| |
− | à des niveaux locaux de fibronectine typiquement réduits dans les plaies liées à l'âge [56]. Les preuves suggèrent
| |
− | que si l'adhésion des macrophages aux substrats augmente avec l'âge, il y a une infiltration retardée avec un
| |
− | rapport altéré entre les populations matures et immatures, ce qui peut expliquer la réduction globale des phagocytaires
| |
− | capacité [55,57,58]. De plus, l'activation et la prolifération des lymphocytes sont compromises chez les
| |
− | les particuliers [59]. Ces changements se produisent tous sur fond d'inflammation sous-jacente dans le cadre de la
| |
− | processus de vieillissement, avec régulation à la hausse des cytokines inflammatoires, y compris le facteur nucléaire (NF) - B, IL-1,
| |
− | IL-6 et TNF- [55].
| |
| | | |
− | 4.2. Hypoxie
| + | * [[Facteurs locaux de retard de cicatrisation]] |
− | De nombreuses plaies chroniques surviennent sur fond d'hypoxie tissulaire locale due à des vasculopathies telles que
| |
− | comme l'athérosclérose et l'hypertension veineuse, ou la fibrose péri-plaie qui réduit la perfusion. Local
| |
− | l'hypoxie tissulaire est bien connue pour perturber profondément la cicatrisation des plaies. Grâce à divers
| |
− | mécanismes, l'hypoxie entraîne une perturbation de la membrane cellulaire, favorisant les cascades inflammatoires [60]. le
| |
− | l'extravasation ultérieure des neutrophiles et des macrophages est aidée par une expression prononcée
| |
− | des molécules d'adhésion endothéliale dans le tissu hypoxique; recruté neutrophiles et macrophages puis
| |
− | synthétiser des cytokines pro-inflammatoires telles que IL-1, IL-1, IL-6 et TNF- dans un autocrine
| |
− | manière [61]. Comme mentionné précédemment, cela perturbe l'équilibre entre les protéases et leurs inhibiteurs
| |
| | | |
− | perpétuer l'inflammation. Un équilibre entre ROS et antioxydants est également perturbé. Divers
| + | * [[Facteurs humains de retard de cicatrisation|Facteurs humains]] |
− | des antioxydants tels que l'oxyde nitrique (NO) sont produits de manière dépendante de l'oxygène, et ainsi
| |
− | diminution des états hypoxiques [62]. NO est également impliqué dans la désactivation de NF-B, un
| |
− | activateur transcriptionnel de l'inflammation [63]. La production incontrôlée de ROS ne provoque pas seulement l'oxydation
| |
− | endommage, mais stimule également les voies de transduction du signal conduisant à une expression améliorée de la sérine
| |
− | protéases, MMP et cytokines inflammatoires [52]. Le résultat de l'hypoxie est une potentialisation de
| |
− | l'état inflammatoire, entravant la guérison. L'hypoxie affecte également d'autres activités métaboliques en plus
| |
− | inflammation - la réépithélialisation est altérée, tout comme la prolifération des fibroblastes et sa synthèse de
| |
− | collagène [52].
| |
− | 4.3. Lésion ischémique-reperfusion
| |
− | Une lésion d'ischémie-reperfusion a été impliquée dans la physiopathologie de l'infarctus du myocarde,
| |
− | choc hémorragique, accident vasculaire cérébral et transplantation d'organes [64]. Il est également postulé pour être le précipitant
| |
− | événement pour les trois principaux types de plaies chroniques susmentionnées [10]. Patients vasculopathiques avec
| |
− | une circulation sous-optimale supporte des intervalles cycliques d'ischémie dans leurs membres inférieurs pendant l'utilisation des jambes,
| |
− | suivie d'une reperfusion lors de l'élévation de la jambe. L'ischémie suivie d'une hypoxie tissulaire induit
| |
− | un état pro-inflammatoire, comme indiqué ci-dessus. Pendant la reperfusion, une surabondance de leucocytes
| |
− | dont les neutrophiles migrent dans le tissu de la plaie; là, ils produisent des cytokines inflammatoires et
| |
− | ROS, composé par ROS de la réoxygénation partielle des tissus [52]. NO est également régulé à la baisse,
| |
− | accentuant l'inflammation [10]. Ces cycles d'ischémie-reperfusion sont répétitifs, leur
| |
− | les effets sont exacerbés et sont finalement suffisants pour provoquer une nécrose et une ulcération tissulaires [10].
| |
| | | |
− | 4.4. Colonisation bactérienne
| |
− | Le troisième facteur pathogène des plaies chroniques est la colonisation bactérienne obligatoire. Commun
| |
− | agents pathogènes des plaies tels que Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa et streptocoques hémolytiques
| |
− | provoquent spécifiquement un retard de cicatrisation [65]. Outre les dommages directs à l'hôte, les bactéries attirent les leucocytes
| |
− | avec l'amplification résultante des cytokines inflammatoires, des protéases et des ROS - ainsi tous deux initiant
| |
− | et le maintien des cascades inflammatoires [52]. Les protéases et les ROS dérivés de l'hôte et des bactéries se dégradent
| |
− | ECM et facteurs de croissance, perturbant la migration cellulaire et inhibant la fermeture de la plaie [15]. Des bactéries qui
| |
− | coloniser les plaies chroniques forment souvent des biofilms polymicrobiens, contrairement à une incidence minimale
| |
− | plaies aiguës [66]. Les cellules microbiennes sont intégrées dans une matrice polymère sécrétée, qui fournit un
| |
− | environnement optimal pour que les bactéries échappent à la réponse immunitaire de l'hôte et à l'action antibiotique [67]. Bien que
| |
− | l'association des biofilms aux plaies chroniques est confirmée, la causalité reste un sujet en évolution.
| |
− | La synergie microbienne au sein d'un biofilm offre un avantage concurrentiel aux organismes cohabitant, mais peu
| |
− | est connu sur la façon dont cette synergie peut augmenter la pathogénicité nette dans les plaies chroniques [65]. En effet,
| |
− | il a même été suggéré que le biofilm enraciné réquisitionne précisément l'hôte inflammatoire
| |
− | réponse, en la prolongeant pour obtenir une source de nutriments durable sous forme d'exsudat inflammatoire [68].
| |
− | L'hypoxie dans le lit de la plaie contribue également à la colonisation bactérienne. De nombreuses études montrent un
| |
− | corrélation inverse entre l'infection et l'oxygénation de la plaie, probablement en raison de la
| |
− | activité des enzymes antimicrobiennes telles que la myéloperoxydase dans les neutrophiles [10,52]. Par conséquent, les périodes
| |
− | de l'ischémie dans les plaies chroniques entravent les mécanismes bactéricides de l'hôte. Plusieurs études marquantes ont
| |
− | a démontré qu'une charge microbienne dépassant 105 bactéries par gramme de tissu de la plaie a un
| |
− | effet sur la cicatrisation de diverses plaies aiguës et chroniques, ainsi que des greffes cutanées [47].
| |
| | | |
| + | =====Prise en charge de l’inflammation sur une [[plaie chronique]]===== |
| | | |
− | 5. Traitements actuels
| + | * |
− | Les plaies chroniques sont de nature complexe et inflammatoire. Stimuli pro-inflammatoires tels
| |
− | car le tissu nécrotique, une lourde charge bactérienne et la dégradation des tissus conduisent à de grandes quantités de
| |
− | exsudat, qui perturbe la guérison normale et interfère avec les produits thérapeutiques avancés [69].
| |
− | Ici, dans le milieu local des plaies, les changements cellulaires et biochimiques servent de cibles
| |
− | prise en charge des plaies chroniques, quelle que soit la cause sous-jacente [14]. En 2002, l'InternationaleLe comité consultatif sur la préparation du lit des plaies a élaboré une approche systématique et structurée
| |
− | gestion [69]. Les obstacles à la guérison ont été identifiés selon l'acronyme TIME pour une
| |
− | préparation du lit de la plaie - tissu, non viable ou déficient, infection ou inflammation, déséquilibre de l'humidité,
| |
− | et bord ou bord épidermique non avancé ou affaibli. Une fois reconnu, l'infraction
| |
− | les conditions pourraient être éliminées par le débridement de la charge nécrotique, la gestion de l'exsudat
| |
− | avec des pansements et la résolution du déséquilibre bactérien avec des antibiotiques topiques et systémiques. Ces et
| |
− | d'autres principes de base de la gestion des plaies tels que l'oxygénation des tissus et une nutrition adéquate demeurent
| |
− | éléments essentiels pour aider à une réponse de guérison appropriée [70]. De toute évidence, une évaluation complète
| |
− | pour traiter l'étiologie sous-jacente est également nécessaire [47].
| |
− | Le but ultime est de mettre fin à l'inflammation en supprimant les causes perpétuelles et de fournir
| |
− | d'un environnement optimal pour une formation de granulation saine, en vue de transformer le
| |
− | plaie les caractéristiques inflammatoires en celle d'une plaie aiguë. Cependant, la complexité et
| |
− | l'hétérogénéité des plaies a entravé de nouvelles tentatives pharmacologiques comme adjuvants au lit de la plaie
| |
− | préparations pour modifier les caractéristiques de la plaie. Par conséquent, les pansements et les appareils sont restés
| |
− | pilier des soins des plaies, malgré de nombreuses preuves cliniques manquantes [71]. Intérêt précoce pour la thérapeutique
| |
− | le rôle des facteurs de croissance exogènes et des cytokines a diminué après des performances médiocres
| |
− | essais cliniques [70]. Néanmoins, il existe un grand potentiel dans ce domaine à mesure que les connaissances scientifiques progressent
| |
− | et les techniques deviennent plus sophistiquées.
| |
− | Les kérotinocytes, les cellules endothéliales, les fibroblastes et les cellules immunitaires résidentes synthétisent et sont
| |
− | stimulé par, cytokines et facteurs de croissance. Les efforts complexes et coordonnés des cellules de la peau
| |
− | la cascade de guérison cutanée est régulée par un réseau de signalisation tout aussi complexe [72]. Comme les cellules
| |
− | subissent des changements dans une plaie, tout comme leur profil cytokine / facteur de croissance [71]. Ainsi, modifier
| |
− | leurs niveaux dans les plaies chroniques pour correspondre à ceux d'une plaie aiguë peuvent éteindre l'inflammation et
| |
− | relancez la prolifération. De nombreuses études expérimentales et cliniques ont révélé des
| |
− | effets bénéfiques des cytokines exogènes et des facteurs de croissance [32]. En raison de leurs rôles multiformes,
| |
− | les biomolécules impliquées affectent souvent plusieurs voies et phases de guérison, plus que simplement
| |
− | réduire l'inflammation. En 1997, PDGF, ou becaplermin, est devenu le premier et le seul aliment et médicament aux États-Unis
| |
− | Facteur de croissance approuvé par l'administration (FDA) à utiliser dans la cicatrisation des plaies sous le nom commercial
| |
− | Regranex, spécifiquement pour les ulcères du pied diabétique. Le PGDF est chimiotactique pour les neutrophiles et les macrophages,
| |
− | et joue donc un rôle important dans la réponse inflammatoire. Cliniquement, cependant, la bécaplermine
| |
− | n'a démontré que des améliorations modestes dans la guérison des ulcères diabétiques et de pression, mais il et
| |
− | d'autres facteurs de croissance ont été utilisés hors AMM dans diverses plaies aiguës et chroniques dans une certaine mesure
| |
− | de succès [70]. Récemment, un agoniste des récepteurs de l'angiotensine appelé aclérastide - également pour le traitement
| |
− | des ulcères du pied diabétique - avancés aux essais cliniques de phase III, où, malheureusement, l'étude était
| |
− | terminé après avoir effectué des déterminations de futilité [73]. D'autres facteurs de croissance, tels que le bFGF et le VEGF,
| |
− | ont également montré des résultats cliniques mitigés malgré des études in vitro et animales prometteuses [74–80].
| |
− | 7. Conclusions
| |
− | Les conséquences des blessures chroniques créent une triste réalité de handicap et de frustration
| |
− | pour leurs malades. Les patients et les médecins bénéficieront sans aucun doute d'une compréhension plus approfondie
| |
− | de la pathogenèse et de la physiopathologie de divers ulcères non cicatrisants. De nouvelles informations ont été
| |
− | dérivé d'une comparaison des similitudes entre les plaies chroniques de diverses étiologies,
| |
− | contraste avec leurs différences par rapport aux plaies aiguës. Une inflammation débridée en particulier a été
| |
− | impliqués dans le rôle de pivot. En tant que tel, la résolution du milieu inflammatoire a été une cible de
| |
− | à la fois les soins traditionnels des plaies et les thérapies expérimentales à base de médicaments. Malgré de formidables défis
| |
− | ce domaine de recherche passionnant, de nouveaux développements, tels que l'APC pléiotropique, peuvent conduire à un avenir
| |
− | où nous pouvons mieux moduler le profil des cytokines et des facteurs de croissance des plaies chroniques, en minimisant
| |
− | lourd fardeau des soins de santé.
| |
| | | |
| ==Résidu== | | ==Résidu== |